Après l’obtention de son diplôme de bioingénieur à la faculté de Gembloux, Thomas Gia Nguyen a postulé auprès d’entreprises de consultance et dans la grande distribution. Les entretiens se déroulent bien mais les jobs proposés sur le marché de l’emploi ne correspondent pas à ce qu’il recherche. Thomas est un bricoleur, et il n’a pas envie de passer sa carrière devant des écrans d’ordinateur ou des chaînes logistiques.
Quand on m’a parlé de l’appel à projet Urban Farm Academy, j’ai tout de suite pensé à la culture de champignons. C’était l’occasion d’acheter un peu de matériel et de tester en pratique un système de production à petite échelle
Fin gourmet, il se procure sur internet des spores de différents champignons comestibles. Il transforme une cave inutilisée appartenant à un membre de sa famille pour réaliser ses cultures et tester plusieurs substrats.
Ca n’a pas fonctionné du premier coup bien sûr ! Mais mine de rien, en quelques semaines je me suis bien informé sur les fournisseurs de matériel, les différentes techniques. Ce n’est pas si compliqué, mais il faut savoir mettre la main à la pâte.
Début février, Toto –comme l’appellent ses amis- partira en stage en Savoie, à Chambéry, dans une école où il animera des cours de sciences, des laboratoires et des expériences d’agriculture urbaine dans une école.
L’équipe de l'asbl analysé mon projet et m’a aidé à trouver une structure d’accueil. Elle m’a aussi accompagné pour la rédaction d’un dossier de candidature et les démarches d’obtention d’une bourse Eurodyssée pour couvrir mes frais. Cette expérience va me permettre de perfectionner mes techniques d’agriculture urbaine tout en développant mes compétences en animation et en vulgarisation.
Une expérience internationale utile, puisque la plupart des agriculteurs urbains professionnels complètent leurs revenus avec des activités pour le grand public (visites guidées, ateliers de partage des savoirs, dégustations etc.).